Bleus : Rougerie peut y croire

L'ailier clermontois Aurélien Rougerie (30 ans, 63 sélections), lancé dans une course contre la montre après une opération d'une cheville il y a à peine trois mois, pourrait rejouer d'ici peu. Selon Marc Lièvremont, il pourra peut-être participer aux matchs amicaux contre l'Irlande.
Rougerie Peut y croire ...

Il était très incertain. Il devient postulant. Opéré début mai d'une fracture de la malléole, Aurélien Rougerie sera probablement apte à jouer la Coupe du monde. Il pourrait même faire son retour à la compétition d'ici dix à quinze jours, à l'occasion des matchs amicaux de l'équipe de France contre l'Irlande (à Bordeaux, 13 août, et Dublin, 20 août). "S'il continue à ce rythme, c'est fort probable", assure Marc Lièvremont.

Le joueur de Clermont semble en très bonne forme effectivement. Depuis dimanche – et quinze jours seulement après avoir recommencé à courir -, il a repris l'entraînement avec ses coéquipiers. Ce mardi, l'ancien pensionnaire du CERS de Saint-Raphaël a effectué la quasi-totalité des exercices imposés aux arrières tricolores. "Il fait tout, si ce n'est qu'il n'a pas encore participé aux entraînements avec opposition", précise le sélectionneur.

Un test ce mardi après-midi

Travail d'appuis en un contre un, jeu de lignes avec lunettes obstruantes... Aurélien Rougerie a pris part sans problème au programme suivi par tous les autres joueurs. Seul un exercice de pilométrie (saut de haies à pieds joints) lui a été épargné. Le centre a semblé très à l'aise sur chacun des ateliers et ne paraissait pas nourrir la moindre appréhension. Il devrait passer un test capital en opposition ce mardi après-midi. "On va voir comment ça va se passer et s'il peut encaisser les charges de travail", conclut Lièvremont.

Toujours est-il que le Clermontois prend d'ores et déjà tous les pronostics à contre-pied. En mai dernier, quand les images terribles de sa cheville tordue lors d'un match de Top 14 contre Toulouse avaient fait le tour des télévisions et des sites internet, personne n'osait imaginer qu'il puisse être remis à temps pour participer à la troisième Coupe du monde de sa carrière. Aujourd'hui, il est en passe de réussir l'improbable.

Par Emilie DUDON, envoyée spéciale Midi Olympique-Rugbyrama 03 août 2011 à 09:17

http://coupe-du-monde.tf1.fr/rugby/actu-coupe-du-monde/rougerie-peut-y-croire-6612837.html

Enorme Roro !! J'ai plutot confiance, on le verra en Nouvelle Zélande:)

oui on peut esperer y croire!!!
ca serai bien pour lui!!!

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«Aurélien Rougerie, vous avez repris l'entraînement collectif depuis mardi, est-ce le signe que vous êtes définitivement rétabli de votre opération à la cheville ?
Les douleurs sont toujours là donc je ne m'emballe pas. Mardi, après le premier entraînement collectif, j'ai pas mal souffert au niveau de la cheville, donc cela prouve qu'il y a encore du travail. Les entraînements (mardi et jeudi) ont été assez difficiles, donc je m'accroche. Je fais un peu moins d'efforts violents que les autres et j'adapte mon temps de récupération pour ne pas enflammer la cheville. Mais je suis déjà content de pouvoir travailler avec tout le groupe.

Comment avez-vous vécu cette (nouvelle) période de rééducation ?
C'est toujours un moment compliqué, surtout quand cela arrive à quelques mois de la Coupe du monde. J'ai déjà eu pas mal de blessures dans ma carrière donc j'ai réussi à gérer moralement cet épisode. Après, le travail des kinés à Saint-Raphaël a été exceptionnel et m'a permis de revenir plus vite que prévu (il s'était fixé la date du 8 août comme objectif, ndlr).

«Je n'avais aucun doute sur ma participation à la Coupe du monde. Depuis l'annonce de la liste, je suis persuadé d'aller en Nouvelle-Zélande.»
Récupérer en moins de trois mois d'une telle blessure est presque un record de rapidité...
Ca prouve en tout cas que j'ai été bien accompagné depuis ma blessure. Je retrouve petit à petit mes sensations, j'arrive à participer à tous les exercices des séances d'entraînements donc c'est bon signe. Je touche du bois.

Est-ce que vous considérez désormais votre participation à la Coupe du monde acquise ?
Mais je n'avais aucun doute sur ma participation à la Coupe du monde. Depuis l'annonce de la liste, je suis persuadé d'aller en Nouvelle-Zélande. Je ne suis jamais tombé dans la sinistrose. Maintenant que la blessure est en passe d'être guérie, j'espère dans un premier temps être compétitif pour ensuite me fondre dans l'objectif de tout le groupe : aller chercher la Coupe du monde.

Avant cela, il y a deux matches de préparation contre l'Irlande (les 13 et 20 août). Est-ce que vous serez sur le terrain ?
Pour le premier, ça me parait très compliqué. Je ne pense pas être apte pour celui-là, d'autant que je n'ai pas envie de m'exposer à une rechute. En revanche, pour le deuxième match en Irlande, j'espère être opérationnel. Je prendrai la décision avec le staff médical, et je sais qu'ils ne prendront aucun risque. Ils ne sont pas fous !»

Jean-Philippe Hager, médecin du XV de France : «Je ne me fais aucun souci quant à son rétablissement. Il est plutôt en avance sur son programme de reprise, ce qui est bon signe. Les délais de récupération ont été courts mais, maintenant, il lui reste une étape à franchir, peut-être la plus difficile : celle de la compétition. Il postule clairement pour affronter l'Irlande lors du deuxième match de préparation (à Dublin le 20 août prochain).»

source: l'equipe.fr

Han là là il est franchement plein de confiance et d'optimisme c'est très agréable de lire tout ça Very Happy

Maintenant qu'il fasse attention, on y tient à notre grand blond par ici...

oui oui on y tien !!!
mais bon vu mon caractere je ne me rejouis jamais trop vite!!!
mais je pense qu'il fera partit du voyage enecore plus avec le depart de Huget!!! ( un mal pour un bien quoi!!)

Rougerie: "Je n'avais pas de doutes"

L’impossible pari est en passe d’être gagné pour le staff du XV de France et notre membre de la DIM Team, Aurélien Rougerie qui, moins de trois mois après l’opération de sa malléole fracturée, semble bel et bien en mesure de postuler pour la Coupe du monde (9 sept.-23 oct.). Le Clermontois sait la fragilité de sa situation, mais ne doute pas, prêt à évoluer au centre comme à l’aile, si on le lui réclame.
Aurélien, votre blessure nécessite dans la plupart des cas 4 à 5 mois de convalescence avant de reprendre la course. Vous l’avez reprise après moins de 3 mois. Un miracle ?
Je touche du bois, j’espère qu’il n’y aura pas de rechute, je ne suis pas à l’abri non plus. J’ai encore deux, trois douleurs, il faut que je les gère, que je me ménage ce temps de récupération et de repos pour ne pas enflammer cette cheville. Je vois bien que par rapport aux autres, j’accélère, mais j’accélère moins longtemps, moins souvent, donc il faut que je travaille dans ce sens. Je sais que je suis en retard. Mais pour pouvoir travailler là-dessus, encore faut-il pouvoir courir et marcher normalement. Ça, c’est fait.
Vous n’avez pas été épargné par les blessures au cours de votre carrière. Cette expérience vous a-t-elle servi ?
Oui, bien sûr, en tout cas sur le moral, je savais ce qui allait se passer, donc ça m’a aidé, c’est certain.
Maintenant que vous avez réintégré totalement le collectif, vous n’avez plus de doutes quant à votre participation à cette Coupe du monde ?
(catégorique) Mais je n’avais pas de doutes ! Il faut toujours positiver quand on est blessé. J’ai eu la malchance d’être blessé avant, je sais ce que c’est, et pour ne pas tomber dans la sinistrose, il faut avoir des objectifs. Le premier, celui d’être compétitif pour la Coupe du monde, est presque atteint. Evidemment, ça fait beaucoup de bien. On galère, on galère et puis je vois enfin le bout du tunnel. Et le deuxième objectif, c’est celui qu’on s’est fixé avec le groupe, c’est d’être champion du monde.
"L’Irlande à Bordeaux ? Je pense que je n’ai pas le coffre nécessaire"
Vous considérez-vous aujourd’hui comme un postulant pour le premier test-match de préparation face à l’Irlande (le samedi 13 août, à Bordeaux, ndlr) ?
Non, non, ça me paraît compliqué. Honnêtement, je pense que je n’ai pas le coffre nécessaire. Non pas que je ne postule pas, si on me dit demain : "Tu joues. " Je demanderai tout de même l’avis aux docteurs et aux médecins qui m’ont opéré. Et puis est-ce que cela vaut vraiment le coût de prendre ce risque ? Ce sera la décision des coachs et du staff médical, mais je pense qu’ils ne sont pas fous non plus.
Maintenant que vous entrevoyez tous deux le bout du tunnel, est-ce que partager ce statut de blessé avec Thomas Domingo vous a aidés ?
Ah, ça, ils nous ont collés l’un sur l’autre pendant trois mois, vingt-quatre heures sur vingt-quatre ! (rires) A vrai dire, on ne s’est pas posé pas trop de questions, on ne se plaint pas entre nous. On se relayait pour aller chercher la glace (sourires), on essaye surtout de vivre au quotidien, de voir autre chose plutôt que de parler blessures et de se focaliser là-dessus. On était plusieurs dans ce cas-là, le staff nous a fait confiance en prenant 33 joueurs, dont 3 blessés. On se devait de rendre un peu tout ça aux coaches. On a été très sérieux, on n’a pas fait d’écarts et on s’est plié à toutes les exigences des uns et des autres, de rejoindre Saint-Raphaël et donc d’être à l’écart d’un groupe qui commençait à vivre et à trouver des repères. Ce n’était pas évident non plus, mais ils ne nous ont pas oubliés, la preuve, aujourd’hui, on a trouvé notre place rapidement.
Marc Lièvremont n’envisage pas a priori de faire appel à un trois-quarts pour suppléer Yoann Huget. Seriez-vous prêt éventuellement à rejouer à l’aile plutôt qu’au centre ?
Bien sûr. Sans problème, j’ai joué pendant pratiquement dix ans à l’aile, je ne vois pas pourquoi je n’en serais plus capable aujourd’hui. Oui, c’est différent, peut-être sur la préparation physique, mais il me semble qu’on est quand même complet sur ce thème, les préparateurs physiques nous font bien bosser, donc que ce soit deuxième centre ou à l’aile, il n’y a pour moi guère de différence, peut-être sur la pointe de vitesse qu’il faudrait que je travaille. Mais je vais d’abord m’atteler à l’endurance et sur le fond, la vitesse, ça viendra après. De toute façon, des crochets, je n’en mets plus beaucoup. Maintenant, c’est plutôt tout droit (rires).

source:Rugbynews.fr

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