Mon Bloc-notes par la DimTeam

Tout au long de la Coupe du monde (9 sept.-23 oct.), les membres de la DIM Team sélectionnés au sein de l’équipe de France (Thierry Dusautoir, Aurélien Rougerie, Maxime Mermoz et Alexis Palisson) réserveront à tour de rôle au site Rugbynews l’exclusivité de leur ressenti au cœur de la compétition et des Bleus. C’est Aurélien Rougerie, titulaire face au Japon, qui ouvre cette série de bloc-notes au bout du monde.

Mon bloc-notes... par Rougerie

Aurélien Rougerie est impatient de débuter la compétition

"Nous avons essayé de gérer le décalage horaire dès le départ de Paris avec le programme du trajet et l'aide des préparateurs physiques, ainsi que du Doc’ pour adapter notre temps de sommeil dans les différents vols. Le plus dur, aura été en fait, le deuxième vol, de Londres à Dubaï, où il ne fallait pas dormir (jeux de cartes, discussions, promenades dans l'avion …), alors que la nuit tombait normalement chez nous, en France ! Nous sommes arrivés complètement épuisés à Dubaï, où la lutte continua puisque trois heures de très, très longues escales nous attendaient et nous avons eu beaucoup de mal… Ensuite, une fois dans le vol suivant, je ne me suis même pas aperçu qu'on avait décollé ! On a mangé et puis « dodo » (par intermittence). Une fois arrivé, les quelques jours qui ont suivi furent difficiles, mais au bout de 4 jours, on ne se réveille presque plus dans la nuit, mais on se lève très tôt le matin malgré tout

"Loin de la famille, ça n’est pas toujours évident, donc on se débrouille avec les moyens de communication que l'on a et Internet est précieux pour nous dans les hôtels car ca nous permet de voir et de parler avec nos femmes et enfants. Quelques textos passant par la France partent et arrivent, mais avec modération car la note du téléphone risque d'âtre salée ! On garde évidemment un oeil sur nos partenaires de clubs et sur les premiers résultats en championnat, qui commencent sans nous . Même « topo » pour communiquer qu'avec la famille avec ceux qu'on connait le mieux."

"J'étais déjà venu a Christchurch pour jouer les Blacks il y a quelques années et je n’en garde pas un très grand souvenir car nous avions perdu. La culture ici est très riche et pleine d'histoires. Les guerriers maoris nous font aujourd'hui partager un petit morceau de tout ça et c'est vraiment super ! Je regrette juste de ne pas avoir tout compris et de ne pas être renseigné (malgré mes recherches sur le net) sur toutes les interventions (discours, chants, "danses"...). Je n'étais pas surpris, ni déconcerté car je savais que cette culture est chargée d'histoire, j'aimerais juste tout comprendre…"
"Ici, je m'occupe en promenades, les activités style surf ou paddle sont trop fraiches pour moi en cette saison (sourires). Mais on profite pour se fondre plus ou moins au sein de la population locale. Nous sommes même allés au resto aujourd'hui (mercredi) pour nous changer un peu les idées .....Mais, attention « diet » quand même (ou pas…)"

"2003, j'ai quelques souvenirs d'une équipe japonaise comme on nous l'annonce samedi, très mobile, qui met l'adversaire à mal par le déplacement. Nous avions pris le dessus sur les phases de conquête, mais ce fut un match difficile et accroché jusqu'à son terme. Je pense que les Japonais ont beaucoup progressé derrière, sur leur jeu de ligne. On verra samedi !"

Source: rugbynews

Citation :

Mais, attention « diet » quand même (ou pas…)

Lol ou pas ? euh tention quand même on rigole plus ^^

serait il gourmand ??
nannnnnn!!!

Lyne a écrit:: serait il gourmand ??
nannnnnn!!!

oh du tout... Razz

non non comme toi tien!!!

Lyne a écrit:: non non comme toi tien!!!

Bin justement, pas du tout :p

mais bien sur et la marmotte.....

Arrete donc de flooder veux tu ^^

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Mon bloc-notes... par Dusautoir

Cette semaine, le capitaine Thierry Dusautoir revient sur la cérémonie d’accueil par la communauté maori. Un instant unique !

"C’était vraiment émouvant d’être accueilli comme ça ; pour tout dire, on ne savait pas trop ce qui nous attendait en nous rendant dans ce quartier d’Auckland de Bastion Point, situé un peu à l’écart de la ville, sur cette colline qui dominait toute la baie : un paysage déjà exceptionnel. Dès notre arrivée, on a ressenti cette émotion vraiment palpable dans l’atmosphère, qui n’a fait que grandir à mesure qu’on devait suivre ce rituel si précis de l’accueil d’une tribu maori, le traditionnel "powhiri", en respectant les codes et le protocole."

"Face à ce guerrier, qui nous faisait face, moi, et mes coéquipiers de l’équipe de France, je dois dire que c’était impressionnant quand même… C’était à la fois une manifestation de bienvenue, mais je me devais absolument pour respecter la tradition de le fixer du regard sans jamais quitter ses yeux. Ça aurait pu avoir quelque chose de déstabilisant, sauf que j’étais bien guidé par les représentants de la communauté, qui ont permis d’assurer ce lien entre nous et les Maoris. On avait au début tout l’ai un peu grave, mais on voulait surtout respecter le cérémonial et cet instant vraiment solennel."

"Les femmes étaient, je dois dire, les plus impressionnantes durant la cérémonie, à la fois par leurs chants, mais aussi par la force de leur interprétation. Là, on se sent traversé par beaucoup de choses, et c’est un peu normal, je crois, tout cela vient du fond des âges. Cette communauté, enfants, parents, grands-parents…, réunis pour nous souhaiterla bienvenue, c’est une dimension autour de la famille à laquelle je suis très sensible ayant grandi en Afrique, où là aussi on a le respect des anciens."

"Chacun d’entre nous, à son échelle personnelle, s’enrichit de moments tels que celui-là. Ça te permet de découvrir une culture, sans même jouer au rugby, c’est fait pour ça. Un accueil différent nous a donné l’opportunité d’appréhender la culture néo-zélandaise, et donc maori, sous un angle que l’on ne connaissait pas. Le rugby est un sport de partage, de convivialité et d’échanges, et même si ça a pu être impressionnant au premier abord, cela reste toujours dans un état d’esprit pacifique. C’est avant tout un enrichissement personnel."

(Source : RUGBYNEWS)

merci ma zu!!!
Thierry DUSAUTOIR egal a lui meme!!!

Mon bloc-notes par… Mermoz

Débarrassé de mes pépins physiques, je peux enfin enchaîner les matches. L'occasion de vous faire un retour sur le duel face aux All Blacks.
C’était un peu égoïste, mais j’étais heureux sur le moment où j’inscris mon essai. Sur la course, c’était un peu un enchaînement de flash-back tout le long. Tu sais que tu as ta famille, tout le monde derrière l’écran et tu es juste fier pour eux. Je sais que sur le coup, ça ne change pas notre prestation, mais au moins pour mes proches, mes amis, ma copine, pour tout le monde, c’est une petite part d’égoïsme. Mais je me suis vite reconcentré parce qu’on sait que ça va très vite.
C’était une marque de respect de leur part de nous proposer ce haka, une marque de leur engagement. Et puis, c’est un beau spectacle, tout simplement. C’est une fierté d’être en face. Je me rappelle il y a deux ans, je n’avais pas pu en profiter autant, en plus, leur motivation n’était pas la même. C’était un beau haka, et qu’ils nous réservent celui-là, oui, c’était une forme de respect. Maintenant, j’espère que malgré le score, ils continueront à nous respecter de la même manière.
C’est difficile de parler de soi, de sa performance, surtout après un match comme celui-là. On a besoin de tout le monde à son meilleur niveau et avec de la constance. J’ai essayé de tenter quelques fois, je garde les aspects positifs.
Max

Mon bloc-notes par... Alexis Palisson

Mon Bloc-notes par la DimTeam Alexis-Palisson_scalewidth_640

Mon Bloc-notes par la DimTeam Alexis-Palisson_scalewidth_640

Après plusieurs semaines, me voilà enfin remis sur pied et titulaire face aux Tonga. Retour sur le début de Coupe du monde tout en frustration pour moi.

"J’ai pas mal galéré depuis qu’on est arrivé en Nouvelle-Zélande. Lors d’un de nos premiers entraînements, en voulant faire une passe après un coup de pied, j’ai senti comme un craquement et je n’ai pas pu repartir.A partir de là, le Doc’ m’envoie directement à l’IRM (Image à résonnance magnétique) et la nouvelle tombe, même si je m’y attendais un peu : déchirure du psoas. S’en sont suivis trois ou quatre jours de repos avec des soins. Puis, petit à petit, j’ai pu refaire quelques mouvements de rééducation et un peu de musculation. Jusqu’à la semaine dernière, je ressentais des douleurs sur mes appuis latéraux."

"Je ne voulais pas être le premier joueur à participer à une coupe du monde sans jouer. J’ai vraiment trouvé le temps long dans ma chambre d’hôtel. Etre écarté des entraînements, mais aussi des activités de groupe, en raison de ma blessure, c’est difficile à vivre. Et puis il y a eu les annonces des matches, le Japon, puis le Canada et surtout les Blacks. J’ai bien sûr été déçu, mais j’ai aussi très vite relativisé vu que je ne repartais pas non plus à la maison."

"Il me tardait d’avoir l’annonce pour savoir si j’allais enfin avoir du temps de jeu. C’est aussi pour ça que ça a fait du bien de pouvoir se ressourcer en famille ce week-end puisque ma copine et mon frère sont arrivés avec le reste des familles ; comme je l’ai dit, ça a été long, ils étaient loin de moi, Skype ne fait pas tout et j’avais forcément besoin de discuter et c’est vrai qu’avec le décalage horaire, c’était forcément plus difficile. Ça m’a fait du bien de pouvoir me ressourcer et de pouvoir espérer jouer ce match. Dimanche, je vais essayer de faire comme je le fais d’habitude, c'est-à-dire prendre du plaisir et faire en sorte de faire avancer l’équipe."

Alexis

source : rugbynews